Suite aux propos scandaleux de l'archevêque de Paris en décembre ("le tout n'est pas d'avoir une jupe mais quelque chose dans la tête") s'était crée un Comité de la jupe. Ses protestations avaient obligé Monseigneur Vingt-trois à s'excuser.

Ce comité, qui comprend aussi des hommes mais tiens à conserver son nom, a depuis fait du chemin. Il appelait aujourd'hui à une manifestation.

Très actif semble-til il tient un blog décapant .

Il ne s'agit pas d'abord, nous dit-on, d'un mouvement féministe, mais un mouvement de renaissance de l'Eglise où les femmes seraient justement considérées.

extraits de sa présentation

notre ennemi, c'est bien le machisme. Et comme ceux qui le pratiquent ne le voient plus tellement il est "ordinaire", nous les aidons à le voir. Le machisme ecclésial existe vraiment. Nous le relatons parfois dans le blog. Il écrase, humilie, écarte les femmes des responsabilités.
Il agit sous la peur ancestrale de la femme.

Et très souvent, il use de ses positions de pouvoir pour parler "à la place" des femmes.

"Mulieris dignitatem" cette encyclique du pape Jean-Paul II a beau être pleine de compliments flatteurs, c'est un magnifique placard, et le jour où une papesse écrira un "De viris dignitatem", je pense qu'un petit frisson d'humiliation et une bonne colère réveilleront l'honneur masculin.
"

ou encore, en réponse à la question "Ne craigniez-vous pas que l'on vous accuse de vouloir le pouvoir?"

Touché! La réponse est oui. Oui, nous voulons le pouvoir. Sans honte. En christianisme, le pouvoir est un service. Pourquoi le pouvoir serait-il bon et tourné vers le service lorsqu'il est masculin, et nuisible, accaparant, honteux lorsqu'il est féminin?